Piste d'athlétisme
Plusieurs formes de piste existent, en anse de panier (à deux rayons) ou à un rayon. Les rayons changent selon la forme de la piste, la partie droite fait 80 m, la partie courbe (virage) fait 120 m. La longueur de la ligne droite d'arrivée permet le 100 m et le 110 m haies par un allongement de part et d'autre de l'anneau. Ceci est dicté par l'implantation générale du stade. Les critères sont la topographie du sol, l'emprise de toutes les zones annexes (tribunes, parking, voie d'accès, billetterie, stade d'échauffement, buvettes...), la présence ou non d'un terrain de football ou de rugby au centre, etc. La longueur officielle du tour de piste est de 400 m mais certains stades font exception avec des tours de piste variant de 500 à 600 m.
Plusieurs pistes sont reconnues à travers le monde pour être particulièrement rapides. Cependant, une étude en 2012 du laboratoire de biomécanique de la Deutsche Sporthochschule de Cologne suggère que les différentes consistances de piste (molle, dure et élastique) n'ont pas d'influence significative sur la performance : « la déformation des surfaces les plus molles et la restitution d'énergie des revêtements les plus durs et les plus élastiques sont si faibles qu'elles ne peuvent pas contribuer à modifier la mécanique du système musculo-tendineux des jambes. De plus, le corps humain serait capable d'ajuster son comportement à la nature du sol sur lequel il se déplace ». Elles ont par contre une incidence sur le confort : si une surface dense absorbe moins les forces et les restitue davantage à l'athlète, censée favoriser les performances en sprint, elle provoque davantage de traumatismes au coureur de fond et demi-fond ainsi qu'au triple-sauteur